Comment demander (et recevoir) de la rétroaction en mentorat - 3 bonnes pratiques

Pourquoi la rétroaction est-elle si importante?

En tant que personne mentorée, oser demander une rétroaction à son mentor, c’est faire preuve de proactivité et d’ouverture. C’est aussi se donner la chance de mieux comprendre l’effet de ses paroles ou actions et de progresser plus rapidement.

Qu’elle soit positive, plus critique, basée sur des faits ou des ressentis, la rétroaction aide à renforcer ce qui fonctionne bien, à ajuster ce qui mérite de l’être, et à nourrir la motivation. Elle devient alors un véritable levier d’apprentissage, au cœur de votre démarche de mentorat.

Une bonne rétroaction peut être un levier puissant pour :

  • renforcer vos comportements efficaces,
  • gagner en confiance,
  • ajuster votre posture professionnelle,
  • identifier des angles morts que vous ne perceviez pas.

3 bonnes pratiques pour aller demander et recevoir de la rétroaction

Il n’est pas toujours facile de poser les bonnes questions, surtout lorsqu’on débute dans une relation mentorale. Pourtant, en clarifiant votre intention, en orientant la rétroaction vers l’avenir et en posant des gestes concrets ensuite, vous pouvez transformer un simple commentaire de votre mentor en véritable levier de progression. Pour vous aider à solliciter des retours de manière efficace et constructive, voici trois bonnes pratiques à adopter.

  1. Clarifiez votre intention

Plutôt que de poser une question vague comme « As-tu des commentaires? », essayez d’être plus précis. Par exemple :

« Que devrais-je arrêter de faire pour être plus efficace? »

« Qu’est-ce que je fais déjà bien, que je devrais continuer? »

« Quel comportement devrais-je adopter pour progresser davantage? »

Plus vos questions sont concrètes, plus votre mentor pourra vous offrir des réponses précises, appuyées par des exemples et des partages d’expériences pertinents.

  1. Orientez vers l’amélioration

L’objectif n’est pas de revenir sans fin sur ce qui n’a pas bien fonctionné, mais plutôt de dégager des pistes claires pour la suite.

« Qu’est-ce qui, dans mon intervention, aurait pu créer de la confusion? Et comment l’éviter la prochaine fois? »

Cette approche permet de sortir du jugement et de se placer dans une dynamique d’apprentissage.

  1. Passez à l’action

Recevoir une rétroaction, c’est bien. Mais encore faut-il s’en servir. Notez ce que votre mentor vous partage, identifiez un comportement précis à ajuster ou à maintenir, et fixez-vous un petit objectif pour les prochaines semaines.

Et surtout, n’hésitez pas à revenir à votre mentor : « J’ai mis en pratique ce que tu m’as suggéré. Est-ce que tu vois une différence? »

Soyez le premier à aimer cette nouvelle