Le mentorat au féminin

Bien que de plus en plus de femmes occupent des postes de pouvoir au sein des entreprises, plusieurs professionnelles se cognent toujours à un plafond de verre lorsque vient le temps de gravir les échelons.

Au Canada, seulement 4 % des femmes sont des PDG. Elles occupent 25 % des postes de cadres supérieurs et 21 % des postes sur les conseils d’administration.

Les femmes demeurent également sous-représentées dans le monde de l’entrepreneuriat. Selon la Fondation de l’entrepreneurship, les femmes se sentent moins aptes à se lancer en affaires que leurs homologues masculins parce qu’elles estiment avoir moins les compétences requises.

Le mentorat pour atteindre l’égalité hommes-femmes

Le mentorat se présente comme un excellent outil pour contribuer à la progression des femmes vers des postes de plus hautes responsabilités et pour promouvoir leur avancement dans certains secteurs typiquement masculins, comme les sciences et les technologies.

Puisque les femmes vivent des enjeux particuliers sur le marché du travail — tels que la persistance des barrières sociétales concernant leur montée en carrière — il n’est pas rare qu’elles cherchent à être mentorées par d’autres femmes, qui comprendront bien leur réalité. Cette relation mentorale leur permettra souvent d’améliorer leur confiance en elles et en leurs capacités à prendre des décisions ou à mener une entreprise.

Bref, le mentorat apparaît comme un moyen d’encourager l’empowerment des femmes professionnelles et entrepreneures, qui sont encore trop souvent sous-valorisées dans le milieu du travail.

Des témoignages de mentores

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons demandé à trois de nos mentores ainsi qu’aux deux cofondatrices d’Élo en quoi elle estiment que le mentorat peut être particulièrement bénéfique pour les femmes.

Voici ce qu’elles avaient à dire :