4 idées préconçues sur le mentorat
Le mentorat est une merveilleuse pratique qui regorge de possibilités. Lorsque bien structuré, un programme de mentorat peut soutenir de nombreuses organisations dans l’atteinte de leurs objectifs et, ainsi, devenir un puissant levier organisationnel. Bien que de plus en plus d’organisations adoptent une culture mentorale, nous avons remarqué qu’il y a encore certaines idées préconçues associées à cette pratique.
Chez Elo, notre mission est de démocratiser le mentorat. Nous nous sommes dits qu’il était de notre devoir de déboulonner certains mythes. Voici donc 4 idées préconçues sur le mentorat :
Le mentorat prend du temps
On le sait, entretenir une relation mentorale, ça peut faire peur. On a tous des vies occupées dans lesquelles le temps semble être une ressource de plus en plus rare.
Le mentorat, ça n'a pas à être chronophage.
3 raisons pour ne pas avoir peur de l’investissement requis pour relation mentorale
- VOUS définissez les conditions. Mentor‧e/Mentoré‧e définissent ensemble la fréquence de leurs échanges. Vous pouvez décider de vous parler toutes les semaines ou tous les mois, selon votre volonté.
- Ces conditions ne sont pas immuables. Si, à un moment donné, vous souhaitez revoir ces conditions, vous êtes libre de le faire. On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Vous n’avez plus autant de temps ou vous préférez vous concentrer sur autre chose? Il suffit de notifier votre mentor‧e/mentoré‧e de ce changement!
- Vous définissez le moyen de communication. Vous souhaitez échanger exclusivement par message, par téléphone ou encore en vidéo conférence? C’est vous qui décidez selon vos envies et disponibilités!
Le/la mentor‧e est quelqu’un de plus âgé‧e
Nous avons tous quelque chose à apprendre et à partager, peu importe notre âge ou notre ancienneté dans une entreprise. C’est la base du mentorat inversé. Une tendance de plus en plus forte soutenue par l’arrivée massive sur le marché du travail de la nouvelle génération qui sont, en quelque sorte, nés avec la technologie.
Le mentor est un expert du mentorat
Ça peut être le cas, mais ce n’est vraiment pas nécessaire! Être un‧e bon‧ne mentor‧e, ça s’apprend. Dans un article tiré du blogue d’Elo, nous révélions que ce n’est pas l’expérience qui rend un‧e mentor‧e meilleur‧e, mais bien la formation: « Les mentor‧e‧s formé‧e‧s au mentorat jouent mieux leur rôle tant au niveau des fonctions psychologiques (sécuriser, motiver), que celles reliées à la carrière (guider). »
En tant que mentor‧e ou mentoré‧e, n'hésitez pas à aller consulter notre calendrier de formations en mentorat.
Un mentor seulement, pas plus!
Une autre idée préconçue sur le mentorat est qu’un‧e mentoré‧e ne devrait avoir qu’un‧e mentor‧e. Là encore, ce n’est pas une obligation. Même que nous encourageons fortement les mentoré‧es d’Elo à contacter plus d’un‧e mentor‧e. Comme l’expertise d’un‧e mentor‧e joue un rôle clé dans les échanges de mentorat, il est toujours pertinent d’aller sonder plusieurs professionnels aux parcours différents. Évidemment, bien souvent, il y en a un‧e avec qui on s’entend mieux ou qui répond mieux à nos besoins. Rien n’empêche les mentoré‧e‧s, à ce moment-là, de mettre plus d’énergie dans cette relation.
