Connaissez-vous le mentorat inversé et ses bénéfices? Découvrez-les ici!

Qu’est-ce que le mentorat inversé?

Le mentorat inversé, c’est assez simple: c’est une relation mentorale dans laquelle le mentor est plus jeune que le mentoré!

On vous rabâche les oreilles depuis un petit moment à vous dire que l’âge n’est pas vraiment un prérequis pour être mentor, en voici la preuve!

Pourquoi se lancer dans le mentorat inversé?

Le mentorat inversé est une forme de mentorat très précieuse autant pour le mentor et le mentoré que l’organisation. En effet, ce type de mentorat est d’autant plus important qu’il y a aujourd’hui dans les organisations des travailleurs issus de quatre générations: les baby-boomers, les X, des millénariaux ainsi que les petits derniers, les Z. Puisque ces générations ont des habitudes de travail et des visions différentes, favoriser un dialogue entre tout ce beau monde devrait être une priorité dans tout espace de travail afin d’éviter une “fracture” intergénérationnelle.

Toutefois, c’est bien pour les individus que les bénéfices du mentorat inversé sont les plus importants. Pour le jeune mentor, c’est une excellente opportunité d’améliorer son leadership et sa confiance en ses moyens! Faire preuve de pédagogie afin d’enseigner à autrui est un exercice gratifiant et formateur, d’autant plus quand la personne en question est plus âgée et expérimentée sur le marché du travail.


Pour le mentoré, évidemment, le premier bénéfice ce sont les apprentissages! Le plus souvent, il s’agit d’apprentissages liés aux nouvelles technologies ou aux nouvelles pratiques organisationnelles mais, dans les faits, tout sujet ou domaine peut se prêter au mentorat inversé. Vous aimeriez automatiser une partie de votre travail? Rafraîchir votre style managérial? Ou tout simplement savoir trouver de nouvelles façons d’aborder de vieux enjeux? Le mentorat inversé est tout indiqué pour ça.

De plus, le mentoré plus expérimenté pourra se montrer plus vulnérable et poser des questions qu’il n’ose peut-être pas poser à ses pairs.

En outre, dans une situation de mentorat inversé, il n’est pas rare qu’au fil du temps les rôles finissent par se brouiller un peu. Ainsi, une fois qu’il a répondu aux besoins initiaux du mentoré, le mentor profite souvent du lien privilégié avec un collègue plus expérimenté pour poser ses propres questions.

Cela dit, c’est bien le plus âgé des deux qui devrait être le moteur de la relation. Ça serait beaucoup demander d’un professionnel plus junior qu’il partage ses connaissances et soit responsable de l’initiative mentorale. Dans les faits, si le mentorat inversé n’est pas pris au sérieux par le mentoré, il n’en résultera pas grand-chose.

Il faut donc faire preuve d’ouverture d’esprit et d’humilité face à une personne qui aura peut-être la moitié de votre âge. Maintenant que vous comprenez mieux l’intérêt de ce type de mentorat, il ne reste plus qu’à vous lancer!

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Oui je suis dans ce cas! J'ai 58 ans et suis inscrite au baccalauréat en traduction. J'ai bien pensé à la différence d'âge qui existera probablement si je trouve un mentor. Il fait des deux côtés avoir l'esprit ouvert et ne pas juger trop vite, accepter que chacune des personnes dans le mentorat vient d'une histoire bien différente.

Effectivement, l’ouverture d’esprit est une des clés. Et pour aider à atténuer le malaise inter-générationnel, pourquoi ne pas mettre au clair dès le départ les attentes et objectifs ? Par exemple, s’il l’on souhaite investir un nouveau champ de compétences, l’apport du mentoré plus jeune pourrait être indéniable !

J'ai 84 ans, professeur de Botanique, d'horticulture, d'écologie, de gestion et d'histoire enfin membre des Diplômés Solidaire voir https://diplomes.uqam.ca/serie-balados-diplomes-solidaires . Je suis Secrétaire au Comité historique des Retraités du Jardin Botanique de Montréal et de l'UdA. https://uda.ca/utilisateurs/269824
Une chose reste certaine, plus nous partageons nos expériences et nos connaissances, nos textes seront améliorés. Surtout n'hésitez pas à en partager la rédaction eu identifiants les auteurs. Vivre le travail d'équipe!

Complètement d'accord avec le mentorat inversé. Il est de plus en plus fréquent avec l'immigration au Québec que des professionnels "âgés" arrivent au marché de travail avec beaucoup d'expérience, mais sans connaissance de la culture de travail, alors le mentorat inversé prend tout son sens avec l'échange de connaissances de part et part. L'expérience qui sera enrichissante pour les deux parties.