Établir une relation mentorale: comment faire les premiers pas
Voilà, c’est fait: vous vous êtes inscrit sur Élo. Vous avez à votre portée de main des centaines de mentors potentiels et vous êtes plus proche que jamais de votre objectif d’établir une relation mentorale. Toutefois, vous hésitez? Vous ne savez pas qui contacter? Ou doutez quant à la meilleure façon de faire les premiers pas? On a pensé à vous avec cet article.
Il n’y a pas de mauvaise façon de contacter un mentor
Écrire un premier message à un mentor, ça ne devrait pas être stressant. Peu importe votre interrogation ou votre objectif, le mentor voudra tout simplement vous aider et vous guider. Et s’il n’a pas la réponse à votre question? Il vous le dira et vous pourrez passer à un autre sujet (voire un autre mentor).
En outre, vous ne devriez en aucun cas avoir peur d’être jugé. Les mentors ont dû franchir des obstacles ou ont eu des rêves similaires aux vôtres. Bref, ce sont des êtres humains comme vous.
De plus, ils se sont inscrits sur Élo spécifiquement pour ça: répondre à des questions comme celles que vous vous posez et développer des relations avec des gens comme vous.
« Depuis plusieurs années, j'estime qu'il est important de partager ses expériences et connaissances. Je suis mentor bénévole depuis plusieurs années et j'enseigne depuis 2009 afin de pouvoir transmettre mes connaissances. »
- Stéphane Bilodeau, Coach en maintenance et fiabilité industrielle et mentor Élo
Le mentorat, c’est une prise de risque assumée
Vous le savez : il ne suffit pas de s’inscrire sur Élo pour démarrer une relation mentorale. Comme pour tout dans la vie, le mentorat demande du temps et de la réflexion. Vous devez définir vos objectifs, cultiver la relation, chercher des conseils, peut-être rencontrer votre mentor en personne, etc.
Ça peut paraître intimidant, mais c’est sain. Et une relation mentorale, c’est censé vous mettre au défi, non pas vous conforter en tous points là où vous êtes. Ça devrait être un défi autant professionnel que personnel. Or, rien de tout ça ne peut se produire si vous ne vous prenez pas de risques. Quels genres de risques? Ça dépend de chacun, mais par exemple de discuter de votre manque de confiance, de votre difficulté à parler en public, de vos doutes quant à vos choix de carrière passés ou tout simplement de votre ignorance sur certains sujets. Prendre des risques, ça fait partie intégrante de sa croissance personnelle et professionnelle!
Trouvez des points communs avec un mentor
Si vous êtes mal à l’aise à l’idée d’aborder un mentor directement avec une interrogation ou un problème professionnel, n’hésitez pas à explorer son profil afin de trouver des points que vous auriez en commun. Que ce soit une passion, un passe-temps, un programme universitaire en commun, voire l’école secondaire que vous avez fréquentée, tout est valable pour établir un lien entre vous deux. Peu d’informations se trouvent sur son profil Élo? Allez jeter un coup d’oeil sur LinkedIn. Trouver un tel lien vous permettra par la suite de vous ouvrir sur vos objectifs de mentorat avec cette personne et solidifiera la relation dès le départ.
Bref, vous le voyez, il y a plusieurs manières d’initier une relation mentorale mais, dans tous les cas, il faut avoir l’envie et prendre l’initiative. Or, si vous êtes inscrit sur Élo, ce n’est pas l’envie qui manque… Alors qu’attendez-vous pour contacter un mentor?
Voici quelques exemples de premiers messages pour vous inspirer:
« Bonjour Madame Jasmin, en lisant votre profil j’ai remarqué que nous avons beaucoup en commun. Je suis passionné par les domaines de l’aérospatiale et de l’environnement. Je suis un diplômé de l’École de technologie supérieure sur le marché du travail depuis quelques années. Je voudrais tout simplement vous demander si ce serait possible de vous avoir comme mentor. Merci! »
« Bonsoir M. Abdallah! Je faisais une recherche pour un mentor en robotique, mais, hélas, il ne semble pas y en avoir encore. Toutefois, cela m’a permis de tomber sur votre profil. J’aime réfléchir au niveau de la planification stratégique, mais j’ai encore beaucoup à apprendre à ce sujet. Pourriez-vous répondre à mes questions à ce sujet? »
« Bonjour Mme Arsenault, votre profil m’inspire et j’aimerais bien échanger. Je suis un peu dans une impasse au niveau professionnel. J’avais ce que je considérais le travail de rêve pendant trois ans, mais j’ai fini par quitter à cause d’un différend avec un directeur et d’une ambiance de travail un peu négative. Depuis, j’ai trouvé un emploi que j’aime bien, mais qui manque un peu de défis. Or, mon ancien poste s’est libéré, le directeur en question est parti… Je me demande quoi faire? C’est tentant de postuler, mais je ne sais pas ce que ça aurait comme répercussions sur ma carrière. Avez-vous des conseils à me donner? »
« Bonjour M. Tannous, je viens d’obtenir ma maîtrise ès sciences de la gestion à l’UQAM, comme vous il y a quelques années. J’ai adoré mes études et j’ai hâte de faire ma place sur le marché du travail. Le genre de poste que vous occupez me plairait vraiment. Or, je n’ai pas vraiment d’expérience dans le domaine et tout le monde me dit que c’est essentiel pour obtenir un poste. Pensez-vous que c’est le cas? Comment vous y êtes-vous pris au début de votre carrière? Je serais enchanté de connaitre votre histoire. Cela pourrait certainement m’inspirer. Merci d’avance pour votre réponse. »
« Bonjour Mme Côté, je travaille dans le domaine bancaire et ça fait trois ans que j’occupe le même poste, dans la même entreprise. J’aime bien mon travail et je pense que suis plutôt performant. Toutefois, certains collègues qui avaient des postes similaires au mien ont obtenu des promotions un ou deux ans après leur arrivée. Je n’ose pas en parler à mon supérieur, mais j’aimerais bien avoir les conseils d’un professionnel des ressources humaines comme vous. Avez-vous des trucs pour une personne dans une situation comme la mienne? »